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Un homme est assis devant un ordinateur, appuyé sur son bureau, le visage fatigué. Il regarde fixement l’écran avec un air pensif ou épuisé. La scène est éclairée par une lumière bleue violacée. On distingue un clavier d’ordinateur au premier plan, et une assiette contenant quelques biscuits ou cookies à côté de lui. L’homme a une barbe courte et des cheveux bruns coupés courts, il porte une chemise claire.

La plus grande faille de sécurité n'est pas votre logiciel, c'est votre cerveau

Face à des cybermenaces toujours plus sophistiquées, les entreprises concentrent leurs efforts sur des remparts technologiques. Pourtant, une statistique change radicalement la perspective : dans près de 90 % des cyberattaques réussies, le facteur humain joue un rôle décisif. Le plus grand risque ne se situe pas dans nos serveurs, mais bien entre la chaise et le clavier. 

Le chiffre qui change tout : 90 % des attaques commencent par un geste humain


Cette statistique déplace le débat : la course à la protection technologique ne suffit plus. Le véritable enjeu est désormais de comprendre et de maîtriser les comportements humains. Cette vulnérabilité est si critique que les experts estiment qu'il est responsable de 60 % à 90 % des brèches de sécurité, un chiffre mis en exergue par la recommandation 2024 de Gartner qui incite les organisations à mieux intégrer le facteur humain.

La vraie menace n'est pas un virus, mais nos propres biais cognitifs


Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux que notre cerveau utilise pour prendre des décisions rapides. Des réflexes comme les automatismes, un excès de confiance ou une mauvaise gestion de la surcharge d’informations, bien qu'utiles au quotidien, deviennent de véritables portes d'entrée pour les menaces numériques. Ces réflexes mentaux, conçus pour l'efficacité, nous amènent à ignorer les signaux d'alerte, à faire une confiance aveugle à un email frauduleux, et à contourner les procédures, créant ainsi des brèches que les défenses techniques seules ne peuvent colmater.

Une nouvelle discipline émerge : la cybersécurité cognitive


Pour répondre à ce défi, une approche innovante voit le jour : la cybersécurité cognitive. Située à la croisée des sciences comportementales et de la gestion des risques numériques, cette discipline ne vise pas à ajouter une nouvelle couche technologique. Son objectif est bien plus fondamental : transformer les réflexes des individus en mécanismes de protection efficaces. En intégrant la psychologie cognitive dans la gestion proactive des risques, cette approche devient une pierre angulaire de toute stratégie de cyber-résilience globale.

Pas besoin d'être un expert technique pour devenir un rempart contre les cybermenaces

L'un des aspects les plus surprenants de cette approche est qu'elle ne requiert "aucun prérequis académique, ni aucune connaissance technique". La lutte contre les menaces exploitant le facteur humain n'est pas réservée aux équipes informatiques. Elle s'adresse à un large éventail de professionnels, incluant aussi bien les responsables informatiques et DSI que les cadres dirigeants, les responsables RH, les managers qualité et tout décideur ayant une influence sur les pratiques numériques de l'entreprise. La sécurité numérique devient ainsi une responsabilité partagée à travers toute l'entreprise.

 

 

La technologie demeure essentielle pour construire une défense numérique robuste, mais elle se révèle insuffisante si elle n'est pas complétée par une compréhension approfondie du facteur humain. Protéger une organisation ne consiste plus seulement à installer des logiciels, mais aussi à développer la vigilance de ses collaborateurs. Et si, face à des menaces qui exploitent notre psychologie, le pare-feu le plus puissant n'était pas un logiciel, mais un esprit conscient de ses propres failles ?

 

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Posté le 24/10/2025