Apprendre sans cesse pour évoluer dans son métier

Familier des formations du Cnam, Frédéric Micout s’est appuyé dessus pour faire évoluer sa carrière. Aujourd’hui, il continue de mettre à jour ses compétences pérennes, au-delà des diplômes.

 

Quel a été votre parcours au sein du Cnam ?
Depuis 2001, j’ai successivement validé deux licences en informatique et en électronique puis le titre de Responsable opérationnel en électronique et enfin un diplôme d’Ingénieur informatique. Aujourd’hui, je suis ingénieur territorial dans la fonction publique et pour y parvenir, mon parcours au Cnam a été décisif.

 

Récemment, vous avez- souhaité entreprendre une nouvelle formation dans les données massives, dans quel but ?
Intéressé par la sécurité informatique, j’ai souhaité aborder ce domaine sous un autre angle et non pas l’angle habituel de l’intrusion. C’est pourquoi je me suis lancé dans un Certificat de spécialisation Analyste de données massives. Ce titre permet d’approcher des domaines tels que l’intelligence artificielle et le big data.

 

Quel lien faites-vous avec la sécurité informatique ?
Aujourd’hui, quelle que soit leur taille, toutes les organisations, toutes les entreprises génèrent des données à un rythme impressionnant. Il existe une richesse informationnelle qui mérite d’être exploitée. En matière de sécurité, cela concerne la compréhension de systèmes complexes, l’interprétation et la manipulation de gros volumes de données.

 

Comment comptez-vous exploiter cette formation dans votre travail ?
C’est un raisonnement à plus de cinq ans car il s’agit d’une problématique de fond qui touche de nombreux domaines. Ce certificat fait partie des enseignements qui ont de la valeur sur le long terme, qui relèvent de la culture générale et nous permettent d’avoir du recul face aux solutions offertes par des prestataires de services. Ces fondements me seront utiles dans la suite de ma carrière.

 

Quel est le point fort de certificat ?
L’enseignement est très actualisé car nous avons affaire à des enseignants-chercheurs. C’est essentiel sur ces sujets particulièrement complexes. Ils ne se contentent pas de restituer leur sujet, ils le vivent. Cela explique tout l’intérêt à suivre leur enseignement.

Propos recueillis par Véronique Rolland, journaliste

Posté le 28/02/2023