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(prix appel local)

Cette image montre une silhouette solitaire sur une route enneigée, encadrée par une forêt givrée sous un ciel étoilé. Une aurore boréale éclaire le ciel, avec des teintes vertes intenses et un paysage baigné d'une lumière mystique.

Faut-il surveiller la météorologie de l’espace ?

Les conférences « L'invité(e) du jeudi » - un partenariat Cnam Bretagne et l'AFAS - vous sont proposées chaque mois.

Animées par des experts passionnés de leur domaine d’intervention, elles traitent de sujets d’actualité mais en prenant le recul nécessaire.


Faut-il surveiller la météorologie de l’espace ?
Webconférence sur Teams de Jean Lilensten
Pionnier de la météorologie de l'espace

Jeudi 24 avril 2025

EVENEMENT REPORTE

Le Soleil est une étoile variable, qui connaît des saisons ou « cycles d’activité ». Il éjecte plus ou moins d’électricité dans l’espace – le « vent solaire » -, et plus ou moins de rayonnement. Or, nos sociétés utilisent elles aussi frénétiquement électricité et rayonnement. Il n’est donc pas étonnant que l’activité solaire influe de plus en plus sur nos technologies et nos vies quotidiennes. Pour comprendre l’activité solaire, pour prévoir les aléas, nous avons inventé la Météorologie de l’espace. 

Lors de cette webconférence, Jean Lilensten nous invitera à découvrir la beauté fascinante du Soleil, ses éruptions spectaculaires et leurs effets sur notre planète. Il expliquera comment ces variations solaires se propagent dans l’espace et affectent la Terre, tout en nous révélant des phénomènes naturels extraordinaires comme les aurores polaires. Une discussion interactive permettra ensuite de répondre à cette question clé : faut-il surveiller la météorologie de l’espace ?

 

Jean Lilensten est un astronome et planétologue français, directeur de recherche au CNRS, travaillant à l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (IPAG). Spécialiste de l'activité solaire et de ses impacts sur les planètes du système solaire, il est considéré comme un pionnier de la météorologie de l'espace. En 2010, il a reçu le premier prix Europlanet pour ses actions de sensibilisation du grand public à la planétologie, notamment grâce à la création de la « Planeterrella », un simulateur d'aurores polaires. Ce dispositif, soutenu par le CNRS et l'Université Joseph Fourier, permet de reproduire des phénomènes astronomiques pour la recherche et la vulgarisation. En 2012, il a été récompensé par le prix « Le goût des sciences » pour la Planeterrella II. En 2023, il a reçu le prix Gemini de la Société Française d'Astronomie et d'Astrophysique (SF2A) et de la Société Astronomique de France (SAF) pour sa participation à un programme de science participative ayant découvert un nuage atypique de 3 000 km sur Mars.  

 

Copyright photo :
Olivier Katz, AurorAlpes

Posté le 17/01/2025